Pourquoi soutenir la grande chancellerie

La grande chancellerie de la Légion d’honneur possède un patrimoine de grande valeur, aussi bien architectural et artistique qu’archivistique, qu’elle doit préserver et valoriser.

 

 

Un patrimoine exceptionnel

La Légion d’honneur est propriétaire de bâtiments prestigieux : l’hôtel de Salm au cœur de Paris, palais qui abrite son siège et son musée, l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis et l’ancien couvent des Loges qui accueillent les maisons d’éducation. Classés Monument historique*, ces lieux vivants et utilitaires nécessitent des travaux permanents de rénovation, de modernisation et de mise aux normes.

 

Le patrimoine artistique de l’institution est composé de nombreux tableaux et objets d’art exposés pour la plus grande partie aux côtés des décorations et costumes au musée de la Légion d’honneur, institution devenue avec le développement de ses collections référence mondiale dans son domaine. Ces richesses historiques appellent un entretien régulier et minutieux tout comme le mobilier du palais, dépôt du Mobilier national dont la grande chancellerie a la charge.

 

Biographies des décorés, dossiers des élèves, histoire de la Légion d'honneur et de ses bâtiments: les archives de la grande chancellerie constituent une source historique et généalogique majeure qu'il est essentiel de sauvegarder et de rendre accessible au public.

Un statut particulier

Institution autonome, la grande chancellerie de la Légion d’honneur bénéficie d’un financement public qui lui permet d’assurer seulement son fonctionnement normal et quotidien, ainsi que la maintenance ou le renouvellement des équipements et des installations qui y sont nécessaires.

Lors d’une restauration d’envergure ou d’un projet exceptionnel, elle doit recourir au mécénat ou puiser dans les dons et legs dont elle aura été bénéficiaire. Cette pratique est ancienne dans l’institution : en 1871, après l’incendie de la Commune, le palais de la Légion d’honneur est restauré grâce à la générosité de 50 000 décorés ; en 1925, le musée de l’institution doit son ouverture à un mécène américain, William-Nelson Cromwell.

Au mécénat, la grande chancellerie ajoute aujourd’hui la privatisation de ses bâtiments pour des réceptions ou des tournages afin d’accroître ses ressources.

* à l'exception de la maison d'éducation des Loges