Literary and humanities preparatory course

Filière d’excellence, les classes d’hypokhâgne et de khâgne de la maison d’éducation de la Légion d’honneur assurent la préparation aux concours d’entrée aux grandes écoles dans un cadre d’exception, studieux et serein.

 

Depuis plus de vingt ans, la maison d’éducation de Saint-Denis accueille en classe d’hypokhâgne et de khâgne des élèves encadrées par une équipe pérenne de professeurs en majorité normaliens. Le cadre de vie, propre à l’établissement, contribue à la qualité de l’enseignement dispensé.

 

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Le « rythme prépa »

Tout au long de cette scolarité échelonnée sur deux ou trois ans, les élèves fournissent un travail soutenu, constant et rigoureux.

La charge de travail attendue nécessite de savoir s’organiser le plus efficacement possible et de faire preuve d’autonomie afin d’exploiter pleinement les enseignements prodigués par les professeurs. Un accent particulier est mis sur la régularité et le suivi du travail personnel.

Dans chaque classe, en plus des deux concours blancs semestriels, des devoirs sur table sont organisés tous les samedis, dans les conditions des écrits des Ecoles normales supérieures. Les oraux des concours font l’objet d’entraînements personnalisés ("colles")  dans toutes les matières.

La préparation aux épreuves spécifiques des concours d'entrée aux écoles de commerce est aussi prise en compte systématiquement et un soin tout particulier est apporté à l'enseignement des langues.

Les concours préparés

  • Le concours d'entrée de l'ENS de Lyon (ENS-LSH, dans les options lettres modernes, anglais et histoire-géographie)
  • Le concours d'entrée de l'ENS de Paris-Saclay (pour les optionnaires d'anglais)
  • L'ensemble des concours de la banque d'épreuves littéraires (BEL) récemment instituée : ENS-Ulm, Ecole des Chartes, ESM de Saint-Cyr, les plus grandes écoles de commerce (HEC, EHDEC, ESSEC), les instituts d'interprétariat et de journalisme, l'ISMaPP, les instituts d’études politiques

Près de 70 % des élèves intègrent les écoles les plus prestigieuses : ENS-LSH, HEC, ESSEC, EDHEC… Les 30% restant poursuivent leurs études dans l’une des grandes universités parisiennes avec laquelle la maison d’éducation a signé une convention de validation (Sorbonne Université, Paris VII, Paris VIII, Paris-Ouest et Paris XIII.

Le système des équivalences universitaires permet à chaque étudiante ayant obtenu des résultats satisfaisants dans toutes les disciplines de recevoir, en fin d'année et après avis du conseil de classe, l'équivalence de la première année de licence (L1) ou de seconde année (L2) ; et pour celles qui ont été autorisées à tenter une nouvelle fois les concours, un diplôme de troisième année de licence (L3).

Consulter la convention cadre et la convention spécifique en Lettres signées avec Sorbonne Université.

La maison d'éducation a signé des conventions spécifiques pour une admission sur dossier avec l’ISIT ou pour la préparation des oraux avec l’École supérieure de commerce de Rennes (RSB). De plus, un protocole d’échange permet la poursuite d’études aux États-Unis pendant un an, à l’issue de la classe préparatoire, à Lesley University (Cambridge, Massachusetts), avec dispense des frais d’inscription universitaire.

Présentation du cursus

1- La classe de Lettres supérieures (hypokhâgne)

La classe de Lettres supérieures est une année de formation littéraire générale et pluridisciplinaire sans concours. Il s'agit du premier degré de préparation aux concours avant le passage en khâgne.

Le rythme de travail exigé est nettement supérieur à celui des classes du second cycle du lycée. Par des efforts intenses et constants et un apprentissage systématique d'une méthode, les étudiantes doivent acquérir des qualités d'analyse et de synthèse, des capacités de rédaction efficace, une aptitude à manier les idées tant à l'écrit qu'à l'oral, une culture générale approfondie, de la maturité.

Cette classe ne peut être redoublée.

 2- La classe de Première supérieure (khâgne)


Les khâgneuses accompagnées d’Hélène Carrère d’Encausse lors de la séance de rentrée de l’Académie française ©S. Perrot

 

La classe de Première supérieure est une seconde année de préparation qui s'achève par le passage des concours d'entrée aux grandes écoles et affiliées.

En plus des matières de tronc commun, les élèves préparent les épreuves particulières à leur option (lettres modernes, anglais, espagnol ou histoire-géographie), en suivant des cours spécifiques. Il en va de même pour la préparation, optionnelle, des grandes écoles de commerce.

Si l'ampleur du travail exigé est importante et requiert des élèves une sérieuse motivation, il est reconnu que  la formation acquise n'a pas d'équivalent et ouvre de nombreuses voies.

Les ex-hypokhâgneux et khâgneux apparaissent comme les meilleures élèves des universités et les lauréats des grands concours (CAPES, agrégation, ENA...) ont très souvent reçu leur formation dans ces sections.

L'instauration de la banque d'épreuves littéraires (BEL) a de plus ouvert les débouchés des classes préparatoires vers de nombreuses formations, y compris professionnalisantes.

 

Paroles d’étudiantes

 

« Mes trois années de prépa m’ont beaucoup aidée autant scolairement (organisation, apprentissage et connaissances nouvelles) que personnellement. J’ai pu apprendre à me connaître davantage, que ce soit grâce à l’internat ou au soutien précieux de mes professeurs. La classe préparatoire est certes un parcours exigeant mais cela m’a permis d’intégrer une grande école où je m’épanouis aujourd’hui. »

Maéva, admise sur dossier en master d’histoire à l’ENS Ulm

 

« Mes années à la maison d’éducation ont développé mon goût du savoir et de la rigueur, grâce à des professeurs présents et bienveillants. De plus, l’accès au pavillon musique m’a permis de trouver un équilibre entre l’investissement que demande la prépa et ma passion. »

 Clara, admise à l’ENS Lyon

 

"L’expérience de la classe prépa à la maison d’éducation est sans doute l’une des plus formidables qu’il m’ait été donné de vivre. Au départ, je redoutais un peu l’internat et au final, ce sont mes meilleurs souvenirs ! J’y ai rencontré des amies extraordinaires que je considère comme des sœurs."

Amélie, admise à l’ISMaP