Violet Trefusis
Femme de lettres et mécène, Violet Trefusis joue un rôle important dans les milieu artistiques et intellectuels parisiens de l’entre-deux-guerres et jusque dans les années 1960. Née à Londres en 1894, elle mène une existance cosmopolite entre Paris et Florence.
Son oeuvre littéraire est prolixe et elle multiplie les genres : neuf romans (quatre en français dont Écho, finaliste au Prix Femina 1931), des poèmes, des épigrammes, des nouvelles, des essais, des articles pour Le Temps et pour la Revue de Paris, et des pièces de théâtre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Violet Trefusis travaille pour la Croix-Rouge française et soutient la France Libre. A Londres, elle collabore avec Radio France à l’émission Les Français parlent aux Français.
Le 3 avril 1950, elle est nommée chevalier de la Légion d’honneur comme femme de lettres sur proposition du ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman. En 1953, elle reçoit la Médaille d’Argent de la Ville de Paris et en 1960, le grade de commandeur de la République italienne.
En 1961, elle contribue à la restauration de la tête de Primavera de Pietro Francavilla, l’une des quatre statues de Ponte Santa Trinita à Florence qui avait été minée par les nazis. Elle décède dans cette ville en mars 1972.
Photo: Violet Trefusis, 1932 - Archives Violet Trefusis ©Tiziana Masucci