Portraits de décorés

Jacques-Louis David

Premier prix de Rome en 1775, le peintre Jacques-Louis David ouvre son premier atelier lorsqu’éclate la Révolution. Il devient député de Paris à la Convention puis membre du Comité de sûreté générale. Il représente des événements et des figures révolutionnaires comme Le Serment du jeu de paume, inachevé, ou Marat assassiné en 1794.

Emprisonné à la chute de Robespierre, il s’éloigne ensuite des charges politiques. Dès leurs premières rencontres, David est séduit par le charisme de Napoléon Bonaparte, qui devient sous son pinceau une figure néo-classique du « héros antique » défendant liberté et égalité. Loin de toute vérité historique, David, premier peintre du gouvernement puis de l’Empereur, s’attache à brosser l’idéal napoléonien à travers des commandes officielles. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur en 1815. À la chute de Napoléon, David quitte Paris pour Bruxelles où il meurt en 1825.

Peinture: autoportrait (1794), musée du Louvre