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Grande chancellerie

Sauvez deux chefs-d’œuvre de la ferronnerie du XVIIIe siècle en péril

Engagé depuis 2011 dans une politique active de rénovation des bâtiments appartenant à la Légion d’honneur, le grand chancelier lance une souscription publique pour la restauration de la grille et du garde-corps du grand escalier de l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis, aujourd’hui maison d’éducation de la Légion d’honneur.Créé par Napoléon pour les filles, petites-filles et arrière petites-filles de décorés, cet établissement d’enseignement public accueille environ 500 lycéennes et étudiantes en internat.

La grille du frère Denis et le garde corps du grand escalier (vue d'ensemble et détail) © Chrystèle Lacène © Joel Peyrou

 

La grille du cloître et le garde-corps du grand escalier sont attribués au frère Pierre Denis, célébré en son temps comme le maître de l’art de la ferronnerie : «  Tout le monde convient qu’il a été le plus habile ouvrier en fer qu’il y eût en Europe et que personne n’a encore approché de la délicatesse, de la beauté et de la perfection de ses ouvrages » (Mercure de France, 1733).

Considérée comme exceptionnelle depuis le  XVIII e siècle, la grille en fer forgé comporte de remarquables décors de rinceaux et de feuillages en tôle repoussée aux motifs précis et délicats, « d’une très belle exécution, alliant élégance et précision » (Art du serrurier, Duhamel du Monceau, 1768). Situé à quelques mètres de la grille, le garde-corps du grand escalier, orné d’une riche broderie en fer et de pilastres aux motifs de consoles, est tout aussi admirable. Il fut édifié par Robert de Cotte, architecte du roi Louis XIV.

Aujourd’hui, ces deux chefs d’œuvre sont dans un état préoccupant, tant au titre de la conservation, qu’en regard de la sécurité des lieux. Excepté un encrassement général, les principales dégradations sont des points de rouille dus à l’usure, des éléments manquants ou cassés et des motifs effacés par le temps.

La restauration sera conduite selon les règles de l’art énoncées par les traités anciens tel que L’art du serrurier de Duhamel du Monceau (1768). Après le nettoyage et le décapage par micro-abrasion, les pièces abimées seront restaurées et les éléments manquants restitués puis replacés sur la grille et le garde-corps. Auront ensuite lieu le traitement de finition, la mise en peinture et la dorure à la feuille (sur la grille) effectuées selon les résultats des sondages.

 

Participer à la souscription

Afin de sauvegarder ces chefs-d’œuvre et d’empêcher un état de dégradation irréversible, la grande chancellerie a besoin de votre soutien. En devenant mécène, vous bénéficiez conformément à la législation fiscale d’une réduction de l’impôt à payer.

 

 

 

Détail de la rangée de roses aux quatre pétales sur le panneau latéral © Chrystèle Lacène

 

Détail de la traverse formant corniche © Chrystèle Lacène

 

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